L'une des choses que je reproche le plus au dubstep(et que je reproche notamment au "Fabriclive" de Caspa & Rusko), c'est de parfois sonner un peu trop "ragga pouet pouet". Quand, au lieu de nous ouvrir des horizons, la seul image que la musique nous évoque c'est une pièce enfumée de ganja, cadavres de fish'n chips sur le sol, avec une bande de "lads" scotchée autour des platines sortant des phrases du genre: "Geeee! Dat foukin osome!"
Pas de risque de ça avec Jace Clayton(aka DJ Rupture), il est américain et il possède une méchante culture musicale, notamment en terme de bass music.
Affilié pendant un temps a la culture mash up, ce que je n'ai jamais compris: pour moi, le mash up a toujours un lien avec la "pop culture". Mixer ensemble un morceau underground pas connu avec un acappela de truc pas connu ne fait pas de toi un bootlegger de mon point de vue mais bon...
Par contre, on n'enlèvera pas à DJ Rupture son incroyable talent pour les croisements subversifs et sa manière d'appréhender la culture de la basse. Il le prouve une fois de plus avec ce mix anthologique qu'est "Uproot": mélange harmonieux de morceaux ambient, dubstep, de beats et de musique traditionelle.
Maga Bo feat. Max Normal - Homeboys
Pfouh, j'y échappe pas! Dès que le morceau atteint la seconde 150, je me mets automatiquement à hocher bêtement de la tête...
1 commentaire:
oh là, braves gens ... faut pas s'énerver contre le dubstep comme ça !! pour ne citer qu'un disque, qui pourra peut être te faire changer d'avis, écoutes la compilation Steppa's Delight.
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