Voici un petit post sur nos amis Spitzer. J'ai connu ces deux frères lyonnais lors de mon séjour à Shanghai il y a deux ans. Ils étaient alors présentés par Agoria dans le cadre du festival Nuits Sonores. Ce dernier s'exportant à travers différentes soirées pour mieux se promouvoir tout au long de l'année.
Les deux bonhommes faisaient alors une electro triturée sauce french touch 2.0 (n'ayant pas peur des mots c'est ce que c'était). Cela sonnait bien à l'époque mais déjà loin derrière les locomotives Justice et compagnie.
Les deux bonhommes faisaient alors une electro triturée sauce french touch 2.0 (n'ayant pas peur des mots c'est ce que c'était). Cela sonnait bien à l'époque mais déjà loin derrière les locomotives Justice et compagnie.
On aurait pu promettre à ce groupe le même destin que tous leurs compères de l'époque, c'est à dire l'oubli. Mais que nenni. Le groupe n'est pas resté sur ses acquis et a évolué, même franchement. Leur musique un peu catchy et 80's est devenue une techno distinguée, travaillée et épurée.
Le symbole de cette ressuréction est probablement leur track Odessa. Tout à fait magnifique et en finesse.
Le symbole de cette ressuréction est probablement leur track Odessa. Tout à fait magnifique et en finesse.
Cette fois-ci c'est de leur véritable premier E.P dont il est question : "Roller Coaster". Exit la house filtrée, c'est bien de la techno que l'on entend. Spitzer semble vouloir être playlisté à Berlin et ça marche.
Malheureusement, ici je ne peux que vous faire écouter le track promo "Too Hard To Breathe" en featuring avec la chanteuse américaine "Bjorkisante" Kid A.
Cela nous donne quelque chose proche de Trentemoller pour le côté dark pop.
Le clou de l'ep étant à mon gout le titre éponyme "Roller Coaster". Une longue plage de 8 minutes, qui ne fait que monter et accélérer sans jamais lâcher la pression. Tout simplement fait pour devenir dingue. Must to have !
Les jeunes Spitzer doivent maintenant rester humble et attentif. Une telle mutation de leur musique prouve que ce sont deux garçons intelligents mais à eux de transformer patiemment l'essai avec probablement un long format à venir (suspense ?). Ils ne leur manquent plus grand chose pour devenir majeur, hormis peut-être arrêter de se "chamailler" (c'est le mot) derrière leur machines, durant leurs performances live.
Après ça, tout ira bien....
Allez une dernière, ça a plutôt mal vieilli mais bon...
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