Les bon producteurs de techno normands ne courent pas les rues, certe... Mais rappelons tout de même que c'est de Seine Maritime que viennent Alex et Laetitia, les fondateurs de l'excellent label Karat (Ark, Noze, Chloé, Krikor, Guillaume & The Coutu Dumonts, Dolibox,... ont signé au moins un EP chez eux). Non je n'éprouve pas de haine envers les parisiens, j'ai juste du mal à comprendre leur mépris de la province et de la banlieue et je trouve ça bien de remettre un peu les choses à leur place... Après la question est, pourquoi ces gens viennent à Paris? Ahah. Non là ca devient trop compliqué!
Bref, ces propos sont un peu décousus et me font m'éloigner du sujet que j'avais en tête: Zadig. Zadig est normand (je crois) et Zadig est un sacré producteur de deep house! Son EP Vision sortit l'année dernière chez Plastic est une petite perle. L'instru deep house suit les divagation religieuses d'un prêcheur, montant en puissance, laissant cette voix garder son calme. On a juste envi de lever les bras en l'air à la fin, en prenant bien soin d'écarter ses doigts pour laisser passer la lumière. La comparaison avec l'hymne Can You Feel It de Larry Heard est facile. Peut-être. Mais quand même!
Zadig - Vision
Quel rapport avec le début? Karat, Zadig,... tout ça c'est la même clique! De la musique de qualité, from Normandy to Paris!
4 commentaires:
Ahah comme ça déchire Zadig.
Big up pour la Normandie (que je connais mal...)
Et aussi, c'est un mec gentil... et ça, c'est rare :)
C'était justement le débat ce week end, le genre de discussion à la fin de la raclette quand tu commences à sentir le vin blanc dans ta tête...
Je partage tout à fait cette frustration du provincial, d'une guerre contre ce parisianisme que nous gagnerons jamais. Paris nous traite de nationalistes régionaux, alors qu'elle fait elle meme justement preuve de régionalisme depuis 600 ans. Tout doit se passer à Paris parce que le Roi est à Paris, c'est le centre de l'Univers.J'en ai conclu à juste titre : Paris fait la France mais les provinciaux font Paris.
Bref, longue vie à La Tuerie et ses fondateurs, Parisiens d'adoption certes, mais importateurs de talents hexagonaux avant tout !
http://viejossonesdesantiago.blogspot.com/2009/09/il-y-avait-babylone-un-jeune-homme.html
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